Balises méta

Les balises meta, éléments HTML situés dans l’en-tête des pages web, jouent un rôle crucial en SEO en fournissant aux moteurs de recherche des informations sur le contenu d’une page. Elles ne s’affichent pas directement sur la page web elle-même, mais influencent la manière dont les moteurs de recherche interprètent et affichent le contenu dans leurs résultats de recherche. Examinons les différentes catégories de balises meta, celles reconnues et valorisées par Google, leur impact sur le SEO, ainsi que celles ayant des usages spécifiques ou considérées comme inutiles.

Définition

Les balises meta, aussi connues sous le nom de métadonnées, sont des éléments de code qui fournissent des descriptions textuelles du contenu d’une page web. Leur rôle est d’informer les moteurs de recherche sur le thème de la page pour une indexation et une présentation adéquates aux utilisateurs dans les pages de résultats de moteur de recherche (SERP). Elles sont placées dans l’en-tête (Header) du code HTML, à côté des balises meta robots et du Title Tag, contribuant à communiquer l’essence du contenu aux utilisateurs avant qu’ils ne visitent le site. Voici un exemple de la syntaxe d’une balise meta description dans le fichier HTML :

html

Copy code

<head>

</head>

Cette balise spécifique vise à offrir un aperçu concis et pertinent de la page qui sera affiché sous le titre de la page dans la SERP, influençant ainsi la décision des utilisateurs de cliquer ou non sur le lien.

Balises Meta acceptées par Google

Title Tag : Bien que techniquement pas une balise meta, le title tag est crucial pour le SEO. Il définit le titre d’une page et est fortement valorisé par Google pour comprendre le sujet principal d’une page.
Meta Description : Fournit un résumé du contenu de la page. Bien qu’elle n’influence pas directement le classement, une meta description attrayante peut améliorer le taux de clics (CTR) depuis les pages de résultats de recherche. Le taux de clics (CTR) constitue une mesure essentielle de l’optimisation de l’expérience de recherche (SXO). Un CTR élevé signale à l’algorithme de Google que les utilisateurs trouvent la page attrayante, ce qui peut influencer son évaluation. Associé à d’autres indicateurs tels que le temps passé sur la page (Dwell Time) et l’adaptation aux appareils mobiles (Mobile Friendly), un CTR important peut amener Google à déduire que le site fournit une expérience utilisateur de qualité, ce qui peut potentiellement mener à une amélioration du classement de la page dans les résultats de recherche.
Meta Robots : Permet de contrôler l’indexation et le suivi d’une page par les robots des moteurs de recherche, avec des directives telles que « noindex », « nofollow », « nosnippet », etc.

Balises impactant le SEO

Canonical Tag : Utilisée pour préciser l’URL canonique d’une page, afin d’éviter les problèmes de contenu dupliqué.
Hreflang : Mentionné précédemment, cette balise aide à gérer le contenu destiné à différentes langues ou régions, améliorant le ciblage international.
Viewport : Bien qu’elle ne soit pas directement liée au contenu, cette balise est essentielle pour l’optimisation mobile, en spécifiant comment une page doit s’afficher sur différents appareils.

Balises à usage spécifique

Meta Charset : Spécifie l’encodage de caractères d’une page, important pour la correcte interprétation du texte par les navigateurs et les moteurs de recherche.
Meta Refresh : Permet de rediriger automatiquement les visiteurs vers une autre page après un certain délai. Cependant, son utilisation est déconseillée en faveur des redirections 301 pour des raisons SEO.
Codage de caractères: Lorsque les caractères spéciaux ne sont pas définis dans l’en-tête HTTP, ou si un navigateur accède à des fichiers HTML directement depuis le disque dur sans passer par HTTP, il est impératif de transmettre l’encodage des caractères au moyen du HTML. Cela garantit l’affichage correct des accents et des caractères spéciaux, évitant ainsi les erreurs d’interprétation du texte. Pour définir l’encodage des caractères, la balise meta à utiliser dans l’en-tête (Header) du document HTML est la suivante :

html

Copy code

<head>

</head>

Cette balise <meta charset= »utf-8″/> précise que l’encodage des caractères utilisé pour la page est UTF-8, qui est un encodage capable de représenter tous les caractères universels. C’est un standard recommandé pour assurer une compatibilité étendue à travers les différentes langues et plateformes, assurant ainsi que le contenu est correctement affiché peu importe l’endroit d’où il est servi ou consulté.

Cache-Control : Cette balise est utilisée pour contrôler le comportement de mise en cache du navigateur. Elle peut spécifier la durée pendant laquelle une ressource peut être mise en cache ou donner des instructions spécifiques sur la manière de traiter les ressources mises en cache.

html

Copy code

<head>

</head>

Dans cet exemple, la directive no-cache indique que le navigateur doit revalider les données auprès du serveur avant de les utiliser, no-store spécifie de ne pas stocker la ressource en cache, et must-revalidate force le cache à revalider la ressource une fois que celle-ci a expiré.

Expires : Cette balise définit une date/heure après laquelle la ressource mise en cache doit être considérée comme périmée. Cela permet de contrôler jusqu’à quel moment les ressources peuvent être servies depuis le cache sans nécessiter de requête HTTP supplémentaire.

html

Copy code

<head>

</head>

Ici, la ressource en question sera mise en cache jusqu’au 21 octobre 2025. Après cette date, une nouvelle version devra être téléchargée depuis le serveur.

Balises considérées comme inutiles pour le SEO

Meta Keywords : Jadis utilisée pour indiquer les mots-clés d’une page, cette balise est désormais largement ignorée par Google en raison de son abus par le passé pour le bourrage de mots-clés.
Meta Author, Meta Copyright : Ces balises fournissent des informations sur l’auteur et les droits d’auteur d’une page, mais n’ont pas d’impact sur le classement dans les moteurs de recherche.

En conclusion, bien que toutes les balises meta ne soient pas directement liées au SEO, leur utilisation appropriée peut améliorer l’indexation et la présentation des pages web dans les résultats de recherche. Il est crucial de se concentrer sur les balises qui apportent une valeur réelle en termes de SEO et d’expérience utilisateur, tout en évitant celles devenues obsolètes ou inutiles.

Balise canonical

La balise canonical est un élément crucial de l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO) qui aide à résoudre les problèmes de contenu dupliqué en indiquant aux moteurs de recherche quelle version d’une page donnée est la version « principale » ou « canonique ». Cette balise est particulièrement utile dans un contexte où le même contenu peut être accessible via plusieurs URL.

Définition

La balise canonical, implémentée dans le code HTML d’une page web via une balise <link> dans la section <head>, permet aux webmasters de spécifier l’URL canonique d’une page. C’est-à-dire l’URL que les moteurs de recherche doivent considérer comme la version principale. L’utilisation de cette balise aide à prévenir les problèmes de contenu dupliqué qui peuvent diluer la valeur du référencement et diviser le classement des pages dans les résultats de recherche.

Usage et fonctionnement

Quand un moteur de recherche découvre une balise canonical sur une page, il comprend que même si l’URL de la page en cours d’exploration est différente de l’URL canonique spécifiée, c’est cette dernière qui doit être considérée comme la source de contenu principale. Cela aide à concentrer la valeur de référencement sur l’URL canonique, améliorant ainsi son potentiel de classement.

Pourquoi spécifier une URL canonique ?

L’indication d’une URL canonique à Google et autres moteurs de recherche est une démarche essentielle dans le cadre de la gestion SEO d’un site. Cet acte permet d’orienter les algorithmes vers la version préférée d’une page lorsque plusieurs existent, offrant ainsi plusieurs avantages significatifs.

Pour commencer, l’URL canonique sert de repère pour l’indexation. Face à des contenus identiques ou très similaires accessibles via différentes URL, il peut s’avérer complexe pour les moteurs de recherche de déterminer laquelle prioriser. En désignant une URL canonique, vous guidez les moteurs vers la version que vous considérez comme étant la référence, garantissant ainsi qu’elle soit celle présentée dans les résultats de recherche.

Un autre point clé est la consolidation des signaux de référencement. Les liens entrants, qui sont vitaux pour le SEO, peuvent être dispersés entre plusieurs pages dupliquées. En regroupant ces signaux sur une URL unique, vous fortifiez le poids de référencement de la page principale, ce qui peut positivement influencer son positionnement dans les résultats de recherche.

L’amélioration de l’expérience utilisateur est également un facteur non négligeable. En dirigeant les utilisateurs vers la page la plus pertinente, vous réduisez les risques de confusion et vous vous assurez qu’ils accèdent à l’information la plus complète et la plus actuelle disponible.

La gestion du contenu syndiqué bénéficie aussi de l’utilisation d’une URL canonique. Si votre contenu est republié sur d’autres sites, l’URL canonique vous permet de maintenir le crédit sur le contenu original, ce qui est crucial pour éviter les pénalités relatives au contenu dupliqué.

De plus, l’URL canonique optimise le classement dans les résultats de recherche en évitant la dilution des signaux de référencement et en améliorant ainsi la visibilité de la page, ce qui peut mener à une augmentation du trafic organique vers votre site.

Enfin, la balise canonical offre une flexibilité dans la gestion des URL, permettant de présenter des versions de contenu légèrement différentes (telles que des versions imprimables ou des URL avec des paramètres de suivi) sans risquer d’être pénalisé pour contenu dupliqué.

Bonnes pratiques

Voici une liste des bonnes pratiques à suivre pour l’utilisation de la balise canonical dans le cadre du SEO :

Utilisation ciblée : N’employez la balise canonical que dans des cas avérés de contenu dupliqué, et non de manière préventive sur l’ensemble des pages de votre site.
Uniformité des URL : Vérifiez que l’URL dans la balise canonical corresponde parfaitement à celle que vous voulez voir indexée, y compris le protocole (http ou https) et le préfixe www.
Application généralisée : Appliquez la balise canonical sur toutes les pages dupliquées pour qu’elles pointent toutes vers l’URL canonique désignée.
Contrôle post-implémentation : Après la mise en place de la balise canonical, utilisez des outils SEO pour confirmer que les moteurs de recherche reconnaissent et suivent correctement la directive.
Prudence avec les domaines multiples : Soyez prudent lorsque vous utilisez la balise canonical à travers différents domaines, pour éviter les malentendus avec les pratiques de cloaking.
Évitez les méthodes non recommandées : N’utilisez pas le fichier txt ou l’outil de suppression d’URL de Google pour essayer de déterminer l’URL canonique.
Consistance dans les méthodes : Ne définissez pas différentes URL canoniques pour la même page en utilisant différentes méthodes, comme les sitemaps et les balises rel= »canonical ».
Utilisation de noindex : Ne recourez pas à la directive noindex pour empêcher l’indexation d’une page en tant que canonique ; préférez l’utilisation de la balise canonical.
Compatibilité avec hreflang : Si vous utilisez des éléments hreflang, assurez-vous de spécifier une URL canonique correspondante dans la même langue ou une langue de remplacement appropriée.
Liens internes : Lorsque vous créez des liens vers vos pages, privilégiez l’utilisation d’URL canoniques pour renforcer la clarté de vos intentions envers les moteurs de recherche.

En suivant ces bonnes pratiques, vous pouvez maximiser l’efficacité de la balise canonical pour améliorer le SEO de votre site web.

Qu’est ce que la balise titre H1 ?

La balise H1 est une étiquette HTML destinée à désigner le titre principal d’une page web. Elle joue un rôle primordial tant pour l’expérience utilisateur que pour le référencement naturel sur les moteurs de recherche.

Bien qu’il existe six balises de titres, allant de H1 à H6, pour hiérarchiser le contenu, la balise H1 revêt une importance spéciale. Elle indique aux moteurs de recherche le sujet majeur de la page. Ainsi, il est conseillé d’avoir une unique balise H1 par page pour éviter les ambiguïtés. Les balises de H2 à H6, quant à elles, peuvent être utilisées pour les sous-titres. Il est à noter que la balise H1 diffère de la balise « title », laquelle donne le titre visible dans l’onglet du navigateur.

Pourquoi le H1 est-il essentiel pour le SEO ?

Reconnue comme le « grand titre », la balise H1 doit intégrer le mot-clé principal pour clarifier le thème du contenu. Son optimisation est cruciale pour le positionnement dans les moteurs de recherche. Un H1 pertinent et bien structuré peut même propulser une page en « position zéro » sur Google ou dans la section « People Also Ask« , renforçant ainsi sa visibilité.

Conseils pour optimiser le titre H1

Optimiser la balise H1 est un incontournable pour le référencement. Voici quelques recommandations :

Chaque page doit posséder un H1 unique.
Évitez le bourrage de mots-clés.
Le H1 doit fidèlement représenter le contenu de la page.
Basez-vous sur votre contenu pour élaborer un H1 cohérent.
Évitez d’utiliser les balises Hn comme des styles.
Le H1 devrait, idéalement, comporter 5 à 8 mots, soit environ 70 caractères, pour une lecture confortable.
Bien que seule une balise H1 soit préconisée par page, n’hésitez pas à utiliser les balises H2, H3, etc. pour une bonne structure.
Intégrez le mot-clé principal dans le H1, mais l’ajout de mots-clés secondaires est aussi judicieux.
Le H1 devrait être distinct de la balise « title », bien que certaines similitudes puissent être tolérées.

Pour conclure, le H1 devrait donner une vision claire du contenu de la page, permettant une compréhension instantanée du sujet à la simple lecture du titre.

Brand content

Autrefois, les entreprises se contentaient des supports marketing traditionnels pour positionner leur image de marque auprès de leurs publics cibles. Désormais, elles peuvent s’appuyer sur le monde digital pour toucher un réseau de prospect plus large. Pour cela, les référenceurs SEO vont mettre en place une stratégie de contenu basé sur une ligne éditoriale spécifique. L’objectif est simple : marquer les esprits et créer un lien avec les internautes. La stratégie de brand content fait partie des moyens les plus efficaces pour y parvenir.

Définition du brand content

Le brand content ou content marketing est un élément indissociable de la stratégie de communication. Il s’agit de la production de contenus visant à véhiculer et à transmettre les valeurs d’une marque auprès de la clientèle cible. Le but est de toucher la sensibilité de celle-ci et de créer une véritable relation de confiance avec les internautes. Ce type de contenu permet surtout d’adhérer le public à l’image de marque d’une entreprise.

Le brand content est un contenu personnalisé qui permet à une marque de se démarquer de ses concurrents. Il peut prendre différentes formes : vidéos, infographies, articles, etc. Diffuser des contenus sur l’essence même d’une marque peut être une excellente valeur ajoutée pour un site web.

L’importance du brand content

Les contenus de marque visent à créer un échange émotionnel avec les clients, sans pour autant les pousser à l’achat. Cela permettrait à une marque de prouver que ses actions ne sont pas purement commerciales. Développer un storytelling est également un moyen d’affirmer le positionnement d’une marque sur la toile.

A travers le brand content, l’annonceur raconte une histoire dans laquelle le potentiel prospect pourra se reconnaître. En s’identifiant au storytelling, l’internaute cible pourra s’approprier les valeurs de la marque. Cela le motivera indirectement à passer à l’achat. En d’autres termes, le brand content peut être considéré comme de l’inbound marketing. Il peut être confié à une agence seo wordpress.

Fidéliser votre clientèle, grâce au marketing de contenu

La création d’un contenu de marque requiert une étude en amont. En effet, il est important de proposer un marketing de contenu innovant, créatif et accrocheur.

Pour commencer, il faudra définir des objectifs clairs, que ce soit en matière de notoriété, de taux de conversion, d’image de marque, de trafic, de contenus éditoriaux ou encore de fidélisation. Cela permet de définir les directions à prendre.

Il est également important de cerner le public cible, buyer persona : centre d’intérêt, âge, besoins au quotidien, problématiques, sensibilité à l’humour, etc.

Par la suite, il faudra déterminer le type de brand content à mettre en place : articles, photos, podcasts, vidéos, newsletters, etc. Le format est un élément majeur de toute stratégie de contenu de marque.

Il est recommandé d’utiliser les livres blancs pour comprendre la création d’une ligne éditoriale percutante et trouver les mots-clés adaptés. Une stratégie éditoriale doit s’accompagner de campagnes sur les réseaux sociaux. Cela permet de favoriser l’interaction avec le public cible. Le brand content doit être mis à jour selon l’évolution du comportement du public cible. Toutefois, il doit être fidèle aux valeurs de la marque.

Balise Méta Keywords

Comme son nom l’indique, la balise Meta Keywords est une balise html permettant d’indiquer les mots-clés principaux de votre site au moteur de recherche. Celui-ci pourra ainsi proposer le contenu de la page dans les résultats de recherche (search engine result page), selon les requêtes des internautes. Pour rappel, les principaux moteurs de recherche comme Yahoo, Google et Bing se basent sur les mots-clés pour l’indexation et le classement d’une page web. La Meta name keywords content est inséré dans la section head du code source. Avant l’apparition du SEO, la balise meta keywords était particulièrement efficace.

A ce jour, Google privilégie la qualité du contenu, les sujets traités, l’ergonomie du site et autres critères pour établir le classement dans les SERP. Une bonne balise meta keyword devait contenir au maximum 1 000 caractères ou 100 mots clés.

Pour utiliser la balise meta keywords, il suffit d’insérer les codes html keywords content mot clé. Voici un exemple : < meta name=“keywords” content=“mot-clé 1, mot-clé 2” />.

Quel est l’impact de la balise meta Keywords pour le SEO ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les codes html indiquant les mots clés ne sont pas spécialement pris en compte dans les stratégies de référencement Google depuis 2009. En effet, les référenceurs black hat utilisent facilement cette balise dans le code source d’une page à des fins abusives (bourrage de mots-clés, etc.). C’est pourquoi Google ne considère plus cette balise dans son algorithme de classement. Ainsi, il n’est pas toujours intéressant d’utiliser cet élément dans un document html. La balise meta définit les mots-clés contenus dans une page. Bien qu’elle ne soit plus d’aucune utilité, les robots de Google ne sanctionnent pas les sites qui continuent de l’employer.

Noter que Google avait lancé une balise baptisée « News_Keywords » pour son outil Google Actualités en 2012, mais elle a été abandonnée en 2018. Elle est donc aujourd’hui également obsolète.

Il peut être intéressant d’ajouter l’attribut meta keywords si vous accordez une importance particulière au trafic Baidu et Yandex. Cependant, faites attention à éviter les pratiques frauduleuses.

Si vous souhaitez améliorer votre visibilité sur les moteurs de recherche, exploitez d’autres éléments du SEO comme la balise title ou les titres Hn.

Balise méta robots

Pour pouvoir proposer des informations pertinentes à chaque requête, Google a mis en place des crawlers pour explorer, répertorier, classer et stocker les pages web qui existent sur la toile. Dès qu’une requête est lancée, les robots des moteurs de recherche puisent dans leur base de données et suggèrent en premier lieu les pages les plus performantes dans les résultats de recherche. On parle également du processus d’indexation.

En ce sens, les webmasters redoublent d’effort pour optimiser leur stratégie SEO et répondre au mieux aux exigences de l’algorithme de Google. Parfois, ils sont amenés à bloquer l’accès de l’user-agent à certaines ressources, notamment celles qui n’ont aucune valeur en matière de référencement naturel. Dans ce cas, on utilise la balise meta robots.

Qu’est-ce que la balise meta robots ?

La meta robots est une balise située dans la partie head du code HTML d’une page. Elle permet d’indiquer aux spiders les URL Google à indexer en priorité et de transmettre d’autres types d’informations. Dans certains cas, elle est utilisée pour demander aux robots des moteurs de recherche de ne pas indexer la page, si celle-ci est jugée sans intérêt en SEO.

Attention à ne pas confondre la balise meta robots avec le fichier robots.txt. Ce dernier autorise l’accès à une section ou à un groupe de pages sur un site. Il n’a pas la capacité d’empêcher les spiders de parcourir des contenus qui leur sont accessibles. En revanche, la meta robots peut s’appliquer sur une page web spécifique.

Comment se présente une balise meta robots ?

En règle générale, la balise meta robots se présente sous la forme suivante : <meta name= »robots » content= »X,Y »>. X indique index et Y équivaut à l’index follow ou nofollow.

La balise méta robots peut également se présenter sous des formes plus complexes, par exemple exemple meta name robots content unavailable_after date, meta name robots content noindex/index, meta name robots content nofollow, meta name robots content noarchive/archive, meta name robots content nosnippet, meta name robots content noodp, meta name robots content noydir, meta name robots content notranslate, meta name robots content noimageindex, meta name robots content unavailable_after date/time, balise meta robots max-snippet, balise meta robots all/none, etc…

En quoi l’utilisation de la balise meta robots est-elle importante ?

L’attribut meta robots est crucial pour contrôler l’accès des spiders à une page. Cela permet une exploration nettement plus efficace. En effet, les crawlers ne perdront pas leur temps à parcourir des pages sans aucune valeur ajoutée.

La méta robots permet aussi de conserver le link juice SEO d’une page. En effet, elle peut être liée au maillage interne d’un site et à l’organisation des liens externes.

L’insertion de cette balise évitera également l’affichage d’une page dans les résultats de recherche alors qu’elle contient par exemple des données confidentielles. Il s’agit d’une solution parfaite pour les pages en cours de création ou encore les pages contenant du contenu dupliqué (duplicate content).

A la place du meta robots, il est possible d’utiliser la balise x-robots-tag. Celle-ci permet de contrôler l’activité des crawlers sur les sites internet. C’est une alternative intéressante à la Balise Meta Robots, notamment dans le cas des fichiers qui ne sont pas au format HTML : PDF, Word, Excel…

Black Hat

L’univers du SEO (référencement naturel) regroupe différentes techniques pour optimiser le positionnement d’une page dans les moteurs de recherche. Entre autres, on distingue le White hat SEO (chapeau blanc), grey hat et le Black hat SEO (chapeau noir). Ce dernier regroupe toutes les pratiques allant à l’encontre des algorithmes de search engine. En quoi consistent les techniques de black hat seo ? Comment Google réagit-il aux pratiques black hat ?

Définition du black hat

L’expression « black hat » désigne une technique de référencement frauduleuse utilisée pour optimiser le positionnement d’un site sur la toile. Il s’agit d’une forme de marketing internet qui vise à contourner l’algorithme du moteur de recherche pour obtenir une meilleure visibilité digitale. Cette stratégie peut également permettre de faire tomber un site concurrent ou de voler des données sensibles. Les sites s’adonnant à ce genre de pratique peuvent jouir de résultats surprenants du jour au lendemain. Toutefois, Google dispose désormais des outils nécessaires pour détecter ce genre de stratégie, et ce, dans les meilleurs délais.

Il existe différents types de black hat seo ou de stratégies agressives. On peut par exemple citer la création de liens factrices, la redirection trompeuse, le spamming, le cloaking, la génération automatisée de liens, l’achat de noms de domaines, les pages satellites ou autres. Le black hat SEO peut également être manuel ou automatisé.

Le black hat SEO manuel

Comme son nom l’indique, le black hat SEO manuel est réalisé directement par le référenceur ou le webmaster. Il ne relève d’aucune procédure automatisée. Il regroupe notamment les stratégies de suroptimisation des contenus web : bourrage de mots clés ou keywords stuffing, contenu dupliqué, etc. Il comprend également la suroptimisation des articles, la dissimulation de contenu, la création de liens sans cohérence ainsi que l’achat de liens en masse.

Le black hat SEO automatisé

En revanche, le black hat SEO automatisé consiste à générer automatiquement des backlinks ou du contenu pour améliorer le positionnement Google. Ce type de pratique requiert l’utilisation d’un système informatique spécifique. Si vous rencontrez des problèmes d’indexation Google, il se peut que vous ayez recouru à des pratiques frauduleuses.

Dans quels cas le black hat seo est-il utilisé ?

Bien que le black hat SEO est considéré comme non-éthique par le moteur de recherche, il peut toutefois être utilisé dans certaines situations. En effet, un webmaster peut appliquer cette technique sur des sites ou des pages web destinés à disparaître. Dans ce cas, l’objectif visé est de profiter d’une excellente visibilité dans un court délai. L’idée est de pouvoir maintenir un positionnement optimal, sans pour autant chercher à être mieux classé dans les SERP.

Les pénalités liées au black hat

Les stratégies de black hat SEO sont particulièrement efficaces à court terme. Sur le long terme, utiliser des techniques expérience utilisateur déloyales et trompeuses peut produire une influence négative seo. Google peut appliquer des pénalités algorithmiques ou des pénalités manuelles. Il peut par exemple dégrader le positionnement du site sur les pages de résultats de recherche. Dans des cas plus graves, il peut procéder à une désindexation du site en question. Cela signifie que le site concerné n’apparaîtra plus dans les SERP.

Définition du grey hat seo

Le grey hat se situe quelque part entre les hackers chapeau noir et blanc. Grey Hat SEO utilise un certain nombre de techniques pour tenter d’améliorer le référencement d’un site web tout en respectant une certaine éthique et qualités. En particulier, sans dépasser les limites dangereuses fixées par Google, telles que l’utilisation d’ancres précises dans les backlinks et la duplication de contenu.

Si vous suivez les directives de Google, en plus de l’optimisation technique et de la création de contenu original pour votre propre site, les actions visant à optimiser ses références sont soumises à l’influence de l’algorithme, comparable à Black Hat SEO. Par conséquent, un nombre minimal d’articles sponsorisés ou de listes d’annuaires est suffisant pour placer un site web dans une catégorie qui utilise des pratiques de référencement black hat.

Heureusement, Google est en fait beaucoup plus flexible sur ce sujet. Cela ne s’applique pas aux employés qui sont chargés d’analyser manuellement les sites internet qui peuvent être basés sur des pratiques douteuses.

Balises méta description

Rédiger une balise meta description est une tâche importante en matière de SEO. En effet, il s’agit d’une balise html permettant aux moteurs de recherche d’afficher un résumé du contenu d’une page web. Elle est affichée sous la balise title dans les résultats de recherche Google. Qu’est-ce qu’une balise meta description ? En quoi est-ce utile pour votre stratégie de référencement naturel ? Comment maximiser son impact ?

Définition de la balise meta description

La balise méta est une portion de code html destinée à fournir un aperçu du contenu de la page visible dans la SERP. Il s’agit du bloc de texte situé après l’URL et le titre de la page. Son objectif est simple : permettre aux utilisateurs de comprendre globalement le sujet traité par une page. La balise méta description permet également d’inciter l’internaute à cliquer.

Pour que la balise meta description soit affichée dans les résultats de recherche, elle doit être insérée dans le header du code source au même titre qu’une meta charset. Voici comment elle se présente dans un document html :

< head >

< meta name=“description” content=“la description de votre site” />

</ head >

Les caractéristiques d’une balise meta description

L’algorithme Google a mis en place des recommandations spécifiques quant à la rédaction d’une meta description. La limite est fixée à 320 caractères. Par ailleurs, la longueur idéale est comprise entre 155 caractères et 160 caractères. Au-delà de cet intervalle, votre texte risque d’être coupé dans les pages de résultats de recherche.

Outre la taille, votre texte doit être pertinent et accrocheur. Il doit être d’une excellente qualité rédactionnelle (grammaire, orthographe, etc.). Tous ces éléments peuvent influencer votre taux de clics. Vous devez également veiller à ce que voter balise meta description soit unique. Cela mettra toutes les chances de votre côté pour être indexé par Google. Vous devez également vous assurer que votre bloc de texte contienne les mots-clés principaux en cohérence avec le contenu de votre page. Vous pouvez également rajouter une zone géographique pour le référencement local.

La meta description doit être facile à comprendre, informative et la plus naturelle possible. L’idée est de résumer votre contenu en une ou deux phrases capables d’éveiller la curiosité des utilisateurs. Utilisez un champ lexical correspondant à votre document web. Choisissez des mots simples et efficaces. Vous pouvez également vous servir d’un call-to-action pour une efficacité optimale.

En quoi la balise meta description est-elle utile ?

Autrefois, le contenu de la balise meta description était pris en compte dans le classement des résultats de recherche. Avec le bourrage de mots-clés et autres pratiques abusives, Google a décidé de retirer cet élément de ses critères. Ainsi, cette balise meta name n’a plus aucun impact sur le positionnement référencement de votre page dans les SERP.

Toutefois, la balise meta reste important pour un gain de trafic organique. Lorsqu’elle est suffisamment pertinente et bien structurée, elle permet d’inciter les internautes à cliquer sur votre URL. Grâce au nombre de clics obtenus (CTR), votre page web peut attirer l’attention des Google bots. Ceux-ci pourront ainsi améliorer le positionnement de votre site.

Buyer Persona

Le buyer persona est un terme qui revient souvent dans l’univers du marketing digital. Concrètement, il s’agit d’un moyen de cerner le public cible d’une entreprise. Il permet tout simplement de déterminer le profil d’acheteurs. Créer un buyer persona est une étape clé pour assurer la réussite de votre stratégie marketing web. Mais de quoi s’agit-il ? En quoi est-ce important pour une stratégie d’inbound marketing ?

Définition du buyer persona

Le buyer persona consiste à représenter vos clients et prospects de manière semi-fictionnelle. En d’autres termes, il s’agit de définir le profil de vos clients et des internautes susceptibles d’être intéressés par vos produits ou services. Il permet d’avoir une idée claire et précise de vos clients cibles. Il vous aide également à mieux comprendre les comportements d’achat, faire avancer vos objectifs commerciaux et optimiser l’expérience utilisateur.

Cette représentation fictive est basée sur divers paramètres, notamment la catégorie socioprofessionnelle, les critères psychologiques, les centres d’intérêts, les motivations d’achat, etc. Elle consiste à retracer le parcours client, dès les premières interactions jusqu’au processus d’achat.

En bref, définir ses buyers personas est une étape primordiale avant la mise en place d’une stratégie de content marketing. Il s’agit d’une partie intégrante du marketing automation.

Importance des buyer persona en marketing

La création du buyer persona permet d’optimiser voter stratégie d’inbound marketing. En définissant les différents profils de consommateurs types vous aidera à obtenir des réponses à certaines questions : qui sont les profils susceptibles d’acheter vos produits ou de recourir à vos services ? De quelle manière pouvez-vous vous y prendre ? Quel est votre profil de client idéal ?

Il est également possible de constituer un buyer journey. Celui-ci consiste à retracer le parcours d’achat de vos clients types : la phase de découverte, la considération et la décision.

Comment créer un buyer persona marketing ?

Définir vos besoins par des bonnes questions

Cette étape consiste à définir toutes les données dont vous aurez besoin pour cerner votre public cible. L’idée est de relever tous les critères indispensables à votre étude, selon l’activité de votre entreprise : profil sociologique, revenus, aisance numérique, journée type, centres d’intérêts, etc…

Observer vos clients

Vous devez rassembler toutes les données quantitatives liées à vos clients actuels : tranche d’âge, sexe, situation familiale, localisation, présence sur les réseaux sociaux (Facebook, YouTube, Instagram…), etc. N’hésitez pas à vous appuyer sur vos logiciels marketing.

Analyser vos clients

Il s’agit de procéder à une approche qualitative et chercher à comprendre le comportement de vos cibles. Pour cela, vous pouvez recourir à des enquêtes virtuelles, des sondages, etc…

Anticiper leurs attentes

Identifiez les besoins de vos potentiels prospects. Par la même occasion, pensez à identifier leurs facteurs de blocage. Vous devez pouvoir convaincre les prospects que votre offre répond à leurs attentes.

Catégoriser vos cibles

Faites une correspondance entre les individus en fonction de leurs caractéristiques. Vous pourrez ainsi catégoriser vos clients types.

Modéliser vos buyers personas

La dernière étape consiste à mettre en place une fiche d’identité de chaque buyer persona. Vous pouvez vous appuyer sur un outil gratuit.

B2B ou B2C : quelles différences pour les personas ?

Alors que les buyers personas B2C se concentrent sur leurs propres besoins, intérêts et défis, l’achat est plus émotionnel, moins logique et peut être impulsif.

Les buyers personas B2B représentent spécifiquement les intérêts d’une entreprise. La décision d’achat est généralement collective. Ils appartiennent toujours à un département, ont une fonction spécifique et décident quels produits et services sont adaptés à l’entreprise.

En règle générale, plusieurs employés sont impliqués dans la décision d’achat – qui sont directement ou indirectement impliqués dans l’achat ou l’utilisation. Il est donc important d’inclure les intérêts des autres parties prenantes lors de la définition des personas B2B. Si ceux-ci diffèrent significativement les uns des autres, plusieurs personas sont nécessaires. En effet, votre premier contact (le prescripteur) ne sera pas nécessairement le décisionnaire. Ils représentent les décideurs respectifs et aident à adapter encore plus spécifiquement les supports de vente, les processus de maturation des prospects et la communication.

Balise title en référencement naturel

balise title en referencement - définition

La balise titre est un code html permettant de définir le titre de la page. Il s’agit d’une phrase courte cliquable indiquant aux internautes et dans les SERP des moteurs de recherche le sujet abordé dans le contenu de la page. La balise title s’affiche dans la barre du titre du navigateur. C’est pourquoi elle doit être assez descriptive, claire, pertinente et surtout cohérente avec la page web en question.

Définition balise title

La balise meta title est connue sous différentes appellations : balise titre, titre de page, balise meta titre, meta titre, title optimisé ou encore titre SEO. Elle est utilisée pour aider l’algorithme de Google à comprendre d’emblée l’objet d’une page web. Ainsi, il ne peut y avoir qu’une balise titre par page.

Le titre de page est soumis à un nombre de caractères maximal et minimal. En effet, il ne doit pas dépasser les 65 caractères et doit comporter plus de 30 caractères. En ce qui concerne la structure, il apparaît dans la section <head> sous la forme suivante : <title> Exemple de balise title </title>

Pour vérifier la balise title d’une page, faites un clic droit sur un espace vide et sélectionnez « afficher le code source ».

L’emplacement d’une balise title

Le meta titre peut être localisé à trois endroits spécifiques :

Au niveau du navigateur web : il s’agit du titre de page qui s’affiche sur le navigateur lorsque vous ouvrez une page dans un onglet. Il apparaît également lorsque le visiteur pose la souris sur l’onglet;
Sur les plateformes de réseaux sociaux : le titre SEO apparaît dans l’en-tête de votre page. Cela permet aux internautes de comprendre le contenu qui les attend lorsqu’ils vont cliquer le lien ;

Dans les SERPs : le meta titre au niveau des pages de résultats des moteurs de recherche, juste en haut de la balise meta description. Il se présente sous la forme d’un lien cliquable de couleur bleu ou violet si vous avez déjà cliqué sur ce résultat.

3 critères essentiels d’une balise title:

Mot-clé : Doit contenir le mot-clé principal de la requête. Dans la requête « agence SEO paris » ci-dessous, vous pouvez voir que tous les résultats de la première page ont ce mot-clé inséré au début de la balise « title » et du titre.
Taille : Doit être de 10 à 12 mots et pas plus de 65 caractères. Sinon, il peut être tronqué par Google.
Attractivité : Google perçoit-il l’attractivité de votre balise de titre ? Non, seuls les clics sont comptabilisés. Le fameux « taux de clics » (CTR). Plus généralement, c’est le « taux de clics » qui intéresse Google. Son but est d’inciter les internautes à cliquer sur les pages qui apparaissent dans les résultats de recherche. Quelques exemples d’incitation à cliquer dans le domaine du référencement : « Meilleure agence », « méthode redoutable » ou « résultat garanti »

Les avantages d’une balise title bien travaillée

L’optimisation d’une balise title offre des avantages considérables :

Un titre SEO aide à améliorer le classement de votre page web dans les résultats de recherche. Pour cela, il est important d’insérer un mot-clé principal cohérent au début de la phrase ;
Une balise title descriptive, originale, spécifique et différenciante permet d’augmenter le taux de clic.

Comment rédiger une balise title optimisée ?

Prenez en compte le type de page en question : page d’accueil, landing page, blog, catalogue de produits, etc. ;
Choisissez la forme de titre la mieux adaptée : informatif, comparaison, navigation ou encore transactionnel. Dans tous les cas, mettez en avant votre mot-clé principal tout en restant naturel ;
Une fois que le mot clé prioritaire est placé au début de la balise, continuez la phrase par une expression clé secondaire
Utilisez un titre lisible, court, unique, impactant et accrocheur. Evitez les fautes d’orthographes ;
Veillez à ce que votre titre SEO appelle à l’action. Rappelez-vous que le choix des mots est très important.

Autres astuces pour inciter au clic

Utiliser des chiffres, ex : les 5 meilleurs…
Mettre en avant des dates, ex : Guide 2023 du…
Utiliser des caractères spéciaux qui attirent l’œil
Poser une question

Quelles sont les erreurs à éviter ?

Ne pas renseigner le champ title
Rédiger la même balise pour plusieurs pages
Rédiger une balise trop longue (plus de 65 caractères)
Rédiger une balise trop courte (moins de 30 caractères)
Mettre les stop words (le, la, les et autres petits déterminants)
Citer le nom de l’entreprise ou placez le à la fin de la balise
Sur-optimiser la balise en répétant le mots clés
Rédiger le même title que le titre H1

Comme vous le savez, la balise meta title est un critère d’optimisation essentiel lors de la navigation des pages. Bien sûr pas tous. Le contenu et les backlinks sont également très importants. Mais vous pouvez le mettre en place rapidement (généralement en quelques jours) en modifiant la balise de titre de manière appropriée. Vous observerez rapidement des résultats !

Balise de données structurées

Lorsqu’un internaute lance une requête sur Google, les algorithmes du moteur de recherche présentent les résultats de recherche sous différents aspects : nombres, cartes, listes, statistiques, etc. Ceux-ci sont intimement liés à ce que l’on appelle « données structurées ». Les balises de données structurées, appelées « rich snippets », sont des éléments non négligeables en termes de référencement naturel. Elles optimisent la manière dont un site web ou une page répond à Google.

Données structurées : de quoi s’agit-il ?

Dans le langage SEO, les données structurées font allusion à l’ajout de codes spécifiques sur une page web afin de proposer des informations détaillées aux visiteurs. D’un point de vue technique, il s’agit d’une balise de données insérée dans le code HTML d’une page web. Les informations fournies peuvent être relatives à une personne physique, une série, une recette de cuisine ou autre.

Pour faire plus simple, le format des données structurées consiste à mettre en place des étiquettes sur un champ du contenu. Cela permet d’aider les robots de Google de comprendre facilement le sens d’une phrase. En ajoutant des données structurées, vous facilitez le travail des Google bots en matière d’indexation. En effet, l’analyse du contenu de votre page sera beaucoup plus facile en fournissant des informations sous forme de balise.

Voici quelques exemples d’extraits enrichis : noms, dates, numéros de carte de crédit, adresses, géolocalisation, temps de cuisson, pesage, avis clients, etc. Ceux-ci peuvent être facilement compris par Google.

Quel est l’intérêt d’ajouter une balise de données structurées à votre site ?

Ajouter des données structurées à votre code source permet d’optimiser la visibilité de votre site dans les SERP. En réalité, seul Google détermine à quoi ressemblera votre fiche, et cela peut changer quotidiennement à chaque nouvelle mise à jour. Considérez donc les données structurées comme une suggestion plutôt qu’une garantie de référencement. Cela peut également jouer en votre faveur si vous souhaitez obtenir de meilleurs trafics via les sites de médias sociaux.

Comment obtenir des résultats optimaux avec des données structurées ?

Ajouter des balises de données structurées au format JSON-LD, RDFa ou micro-données ; Retrouvez la liste standardisée de balisage sur le site org
Respecter la cohérence des données structurées et du contenu ;
Veiller à ce que les extraits enrichis soient parfaitement visibles par les utilisateurs ;
Bannir l’utilisation des méthodes de contrôle d’accès sur les pages dotées d’extraits enrichis.

Dans tous les cas, évitez tout ce qui est en rapport avec le black hat. Celui-ci fait référence au bourrage de mots-clés ou encore le masquage de contenu.

Comment faire pour ajouter des rich snippets ?

Choisissez la page qui en bénéficiera : article de blog, article de procédure ou autre ;
Sélectionner les données structurées : pour avoir des idées, prenez un exemple de balisage schémas dans la galerie de recherche de Google. A vous de choisir celui qui convient le mieux à votre page ;
Commencer le codage des données structurées : faites-vous aider par l’assistance de Google ;
Passer au test.

Comment procéder à un test de données structurées ?

Il est indispensable d’utiliser un outil de test pour valider le balisage de vos données structurées. Un test des résultats enrichis mal fait peut freiner les robots de Google dans leur analyse, ce qui peut nuire à votre trafic et pénaliser votre site.

Voici quelques outils pour vous aider à tester et mettre en œuvre des données structurées :

Assistant de balisage de données structurées de Google : créez un balisage à l’aide d’un processus étape par étape.
Test des résultats enrichis de Google : confirmez quels résultats enrichis peuvent être générés pour votre page internet.
Validateur de balisage de Schema.org : validez les données structurées basées sur Schema.org intégrées dans vos pages Web.
Outil de test AMP de Google : Validez vos pages AMP.
Guide de Bing sur les données structurées : découvrez l’approche de Bing en matière de données structurées.
Validateur de données structurées Yandex : si un pourcentage de votre audience est sur Yandex, utilisez cet outil pour tester votre balisage.
Débogueur de graphes ouverts de Facebook : validateur de balisage de graphes ouverts de Facebook.

D’autres outils peuvent également être utiles pour gérer vos tâches liées aux données structurées. Ceux-ci inclus:

Plugin Yoast WordPress : Génère automatiquement certains types de données structurées pour vous, telles que la FAQ et le contenu pratique.
Outils de recherche de mots clés : La plupart incluent une analyse SERP qui révèle les types de données structurées pour lesquelles vous vous classez.
Les crawlers SEO : DeepCrawl et Screaming Frog révèlent des informations structurées sur les données de votre propre site ainsi que celles de vos concurrents.

Backlink

Le terme backlink fait partie des notions les plus importantes dans une stratégie SEO. D’ailleurs, il figure parmi les premiers facteurs de classement utilisés par les robots de Google pour évaluer un site. Si vous souhaitez augmenter le trafic de votre site internet, prêtez attention à votre profil de backlinks.

Le backlink, c’est quoi ?

Le backlink est un lien pointant vers un autre site. Prenons par exemple une page web A faisant un lien vers un site Y. Dans ce cas, on peut dire que B a obtenu un backlink de la part de A. Au point de vue des domaines référents, ce type de backlink engendre des liens externes. Parfois, les backlinks externes sont aussi appelés « liens entrants ».

La qualité des liens entrant ne sont pas les mêmes. Elle dépend du score d’autorité du site source. Par exemple, un lien entrant provenant d’un site international comme le Wall Street Journal aura plus de valeur qu’un profil de liens provenant de sites inconnus.

Chaque moteur de recherche évalue la qualité et la quantité de backlinks pour déterminer la popularité d’un site web. Pour obtenir des backlinks de qualité, il est important de créer des liens provenant de domaines référents populaires. Le backlink ou lien retour peut être créé de manière naturelle via un partage de contenu qualitatif entre sites partenaires. Ce genre de méthode s’inscrit dans la mise en place d’une stratégie de netlinking.

Les backlinks tiennent un rôle important dans le référencement d’un site internet. Entre autres, ils permettent de :

Optimiser votre positionnement dans les pages de résultats de recherche ;
Aider les robots de Google à indexer vos pages dans les meilleures conditions ;
Gagner en notoriété.

Les critères d’un backlink de qualité

Les robots de Google se basent sur différents critères pour évaluer la qualité d’un lien entrant. Cela concerne généralement la provenance du lien, l’ancre de lien utilisé, l’attribut, l’emplacement du lien hypertexte dans le contenu, le trust flow, etc. Voici toutes les conditions pour qu’un backlink puisse avoir de la valeur :

Le lien entrant doit provenir d’une page traitant un sujet cohérent avec celui du site bénéficiaire. Par exemple, un backlink pointant vers une page de cuisine depuis un blog de mécanique automobile n’est pas pertinent. Les robots de Google prennent en compte la proximité sémantique des deux pages liées ;
Diversifier les types de liens : il est important de varier les attributs nofollow et les attributs dofollow. La diversification concerne également les textes d’ancrage, les types de site source, etc. ;
Bannir la suroptimisation : lorsque vous insérez des liens entrants, veillez à ce que votre contenu soit naturel. En effet, la suroptimisation des textes d’ancrage peut être pénalisée par les robots de Google. Le nombre de backlinks est également pris en compte ;
Choisir les meilleurs emplacements : les liens situés en milieu de page sont ceux qui ont les plus grandes valeurs. Evitez de mettre des liens au pied de page ou encore dans les éléments de navigation.

Comment mesurer la valeur d'un backlink par rapport à un autre ?

La meilleure façon de comparer la valeur de plusieurs backlinks est de regarder l’autorité de la page et l’autorité du domaine.

Page Authority (ou URL Rating) est une métrique tierce utilisée pour calculer le PageRank (c’est-à-dire une métrique tierce qui tente de calculer « l’autorité » d’une page Web individuelle).
Domain Authority (ou Domain Rating) est une métrique tierce qui tente de mesurer « l’autorité » d’un site Web

Les deux sont des métriques tierces utilisées pour comparer la valeur d’un lien à un autre. Moz, Ahrefs et des dizaines d’autres outils de référencement naturel effectuent leur propre analyse statistique pour calculer ces métriques. Les deux indicateurs fonctionnent sur une échelle de 0 à 100. 0 sert d’indicateur que le site Web n’a pas de backlinks faisant autorité pointant vers lui. 100 est le meilleur score de sites Web (des sites comme Wikipédia sont liés à des dizaines de milliards d’autres sites Web et démontrent bien évidemment l’autorité de ces sites sur le web).

Les backlinks sont-ils toujours nécessaires ?

Oui, pourquoi ?

Même aujourd’hui, le nombre de sites Web vers lesquels vous vous connectez est toujours important (à partir de 2022, il est fortement corrélé avec des classements de recherche élevés). Mais la qualité du site d’atterrissage est bien plus importante que la quantité.

Pensez-y de cette façon. Un lien d’un site de qualité comme le Monde vaut plus que les liens de 50 blogs dont vous n’avez jamais entendu parler.

En bref, la meilleure façon de se classer plus haut sur Google pour les termes que vos clients recherchent activement est d’obtenir des backlinks de qualité.

Quelle est la différence entre un backlink dofollow et nofollow ?

Au début du SEO, les commentaires de blog ou forum étaient l’un des moyens les plus efficaces d’obtenir des liens de qualité. Google a remarqué que de plus en plus de blogueurs commencent à abuser du système.

En réponse, Google a suggéré de créer un attribut nofollow. L’attribut nofollow signifie désormais que les liens fournis n’affecteront pas les autorisations de la page.

Les liens Nofollow de blogs ou forums réputés valent toujours beaucoup en termes de visiteurs de sites Web qu’ils peuvent générer. Cependant, les liens nofollow n’augmentent pas directement l’autorité d’un site Web.

Balise Hreflang

Si vous avez un site Web multilingue et/ou un site Web dont le contenu diffère selon les régions géographiques, il est important d’ajouter correctement la balise hreflang à votre site pour améliorer le référencement et l’expérience utilisateur.

Une balise hreflang est un extrait de code html permettant d’indiquer aux moteurs de recherche la langue utilisée dans une page spécifique. Elle aide également à spécifier aux robots d’exploitation (Google bots) la langue de rédaction du contenu de la page. Grâce à l’attribut hreflang, le moteur de recherche pourra proposer aux internautes des pages web correspondant à leur langue ou encore à leur pays. Ainsi, il n’y a aucun risque qu’un visiteur anglophone tombe sur un site internet en français. L’implantation de ce balisage est tout à fait possible à travers les balises html, les sitemaps XML et les en-têtes http.

La structure de la balise Hreflang

La balise Hreflang est soumise à une syntaxe spécifique. En règle générale, elle se présente sous la forme suivante : < link rel = “Alternate” hreflang = “language_code” href = “adresse_de_la_page ” / >

Voici quelques explications pour décortiquer la balise html link rel alternate href https :

Rel = alternate : cette première partie indique qu’il s’agit d’une version alternative du code source ;
Hreflang = language : cette partie spécifique la langue de la page au format iso 639-1. Par exemple, on utilise rel alternate hreflang fr ou fr href http pour la langue française. Le code région se présente sous le format iso 3166-1 ;
href = ”adressedelapage.com” : cette balise html indique l’URL du site.

Par exemple, pour une page de réparation automobile pour le Mexique, le webmaster utilise ceci : <link rel = « Alternate » hreflang = « es » href = « reparationautomobile.mx » />

L’intérêt d’utiliser la balise hreflang en référencement

En utilisant la balise hreflang, le webmaster évite les risques de duplicate content ou contenu dupliqué. Cela aide également à proposer une meilleure expérience utilisateur SXO (Search Experience Optimization), notamment un taux de rebond et un meilleur positionnement des pages.

Google a également laissé entendre qu’il pourrait y avoir des avantages plus directs, tels que des pages qui se trouvent dans le même cluster hreflang partageant des signaux de classement.

3 erreurs courantes de la balises hreflang

1. Utiliser la mauvaise langue et le mauvais code pays

Assurez-vous de saisir le code de pays et de langue correct lorsque vous ajoutez le code hreflang à votre page Web.

Un exemple d’abus de ce code serait d’utiliser « en-uk » au lieu d’utiliser « en-gb » pour répondre aux besoins des anglophones britanniques.

Cette page Web contient une liste de codes hreflang valides que Google et la plupart des moteurs de recherche reconnaissent pour les pays courants.

2. Implémentez plusieurs hreflangs sur votre site Web

Comme mentionné ci-dessus, l’attribut hreflang ne peut être utilisé qu’à un seul endroit. Implémenter ces balises différemment en même temps n’entraînera qu’une erreur.

Chacune des méthodes décrites ci-dessus a ses avantages et ses inconvénients. Par conséquent, nous vous encourageons à trouver celui qui correspond le mieux à vos besoins.

3. Balise de retour manquante

Vous pouvez voir cette erreur dans l’onglet Ciblage international de votre page Google Search Console. Cela est dû à des annotations hreflang non valides.

La règle standard pour les balises hreflang est que chaque ligne de code qui renvoie à une autre page doit avoir le même code sur chaque page qui l’implémente.

Cela signifie que les annotations hreflang doivent être validées sur une autre page. Si la page A renvoie à la page B, la page B doit renvoyer à la page A. Sinon, l’annotation ne sera pas enregistrée correctement et vous obtiendrez une erreur de balise de retour.