Vous découvrez le merveilleux univers du référencement web et vous souhaitez tirer profit de ses avantages pour votre business, mais vous vous sentez un peu perdu ? Si l’on célèbre en effet le référencement naturel pour sa capacité à booster les performances d’une stratégie de webmarketing, c’est sans compter son vocabulaire à la limite du jargon d’initié.
SEA, SEO, Google Analytics, netlinking : les acronymes et les anglicismes forment un cortège de mots difficiles à comprendre du premier coup. Afin de vous aider à vous retrouver dans cette jungle sémantique, nous vous proposons ce petit lexique raisonné du SEO. Pourquoi « raisonné » ? Tout simplement parce qu’il ne s’agit pas d’une simple énumération alphabétique.
La présentation réunit plutôt les mots et les expressions en fonction des connexions qu’ils établissent entre eux. De cette façon, vous aurez une vue d’ensemble sur les termes appartenant au même champ lexical. Lisez cet article, si vous ne voulez plus avoir l’air bête quand on parle SEO auprès de vous.
SEO, SEA, SMO SEM… : les différents visages du référencement manuel
SEO, SEA, SMO, SEM
Qu’elles s’appellent SEM, SEA, SMO, l’ensemble des techniques du webmarketing prennent différentes colorations en fonction des attentes. Pour ne plus y perdre son latin, on lève le voile sur ce que renferment ces termes.
Le SEO : le fondement du référencement naturel
Qu’est-ce que le SEO ? C’est d’abord un sigle en langue anglaise, à ne pas confondre avec CEO, un terme pour désigner de manière soft le dirigeant d’une entreprise. On le définit par Search Engine Optimization, et il renvoie aux techniques mises en œuvre pour améliorer le positionnement d’un site Internet dans les résultats de recherche sur une requête soumise à un moteur de recherche.
Un réflexe né de l’habitude à mentionner Google comme le moteur de recherche par excellence confine dans une position de second rôle les autres applications Web existantes. Certes, le géant californien règne en souverain sur le Web avec ses 90 % de parts de marché sur les recherches via les moteurs à travers le monde. Mais cela ne justifie pas que l’on condamne à l’oubli Yahoo, Bing ou encore Qwant, le français qui veut tenir tête à l’empereur.
Tout ce rappel pour dire que le SEO (search engine optimization) n’est pas, par définition, imaginé uniquement pour Google. Le travail d’indexation se limite rarement d’ailleurs à la soumission sur une seule plateforme. Quel que soit le choix arrêté, les résultats ne se rendent visibles qu’au bout d’un travail patiemment accompli : l’optimisation des pages de résultats pour un bon référencement naturel.
La tâche revient à développer les méthodes dont le but vise à accroître la popularité du site, à l’optimisation du référencement et à le présenter aux yeux du moteur de recherche comme un expert de sa thématique. Voilà en quoi consiste en gros le travail du référencement naturel seo. Il y a une bonne part de technicité dans ce job, mais les résultats tardent à venir si l’on minimise l’apport du contenu de qualité. D’où vient la nécessité de rédiger des articles qui plaisent à vos lecteurs tout en disant les mots doux à Google.
En définitive, le SEO, construction de nature structurelle, se met en œuvre dans la durée et œuvre pour la durée. Il draine gratuitement vers votre site un trafic provenant des moteurs recherche.
Le SEA : apparaître à la première page contre de l’argent
Frère germain du SEO, le SEA s’en distingue cependant par son côté payant. Le Search Engine Advertising se comprend mieux par sa traduction littérale en français : « Publicité dans les moteurs de recherche ». Il vous propose l’achat de liens sponsorisés visibles sur les pages des résultats fournis pour une requête.
Pour faire simple, vous choisissez les mots clés, et vous payez le moteur de recherche pour qu’il vous laisse figurer à la première page web quand les internautes lui soumettront ces mots clés. De façon pratique, les sites internet qui optent pour le référencement payant ou Google Adwords s’affichent sous l’intitulé « Annonces sponsorisées» et occupent le haut ou le bas de la page générée pour le référencement naturel.
Montée en flèche du trafic ciblé, amélioration des ventes, gain d’une meilleure visibilité : on n’est pas loin de la solution parfaite pour sa publicité digitale. Mais ce choix peut devenir une vraie perte de temps et un cauchemar pour votre portefeuille, si vous n’appliquez pas les bonnes astuces. Bien affûter ses positionnements sponsorisés sur les requêtes, optimiser sa planification, savoir répartir son budget en fonction des types de campagnes, voilà quelques précautions à prendre pour bâtir un SEA voué au succès.
Le SMO pour conquérir les réseaux sociaux
Le développement fulgurant de la téléphonie mobile a engendré des techniques de référencement spécifiques aux terminaux mobiles. Le SMO, qui se définit dans la langue de Shakespeare par Social Media Optimization, fédère toutes les techniques appliquées pour booster la visibilité d’une marque, d’un produit sur les réseaux sociaux, tels que Linkedin, Facebook, Twitter, Instagram, etc… Cela couvre des réalités aussi diverses que les annonces payantes que le recours à la contribution des influenceurs.
Voici pour clore cette partie le dernier S de la série : le SEM. Pour rester fidèle à la logique du rappel étymologique, disons que SEM se définit, toujours en anglais, Search Engine Marketing. Sa signification est si évidente qu’une traduction devient inutile. Mais le SEM, c’est tout simplement l’ensemble de toutes les techniques mentionnées plus haut. On a pu établir une égalité mathématique entre SEO, SEA, SMO et SMO. À juste titre.
Comment attaquer un projet SEO sur des bases solides ?
Audit SEO, Mot clé de longue traîne, temps de chargement, Google Analytics, SERP
Pour mettre toutes les chances de votre côté et tirer votre site vers haut, n’entamez pas votre projet SEO sans une bonne préparation. Les conseils déclinés ici valent pour tout type de référencement d’un site, mais pour les commodités de la présentation, on gardera seulement le référencement naturel.
Audit SEO : une étape incontournable pour apparaître à la lumière
Si la notion d’audit de référencement est mis à l’honneur à la page de toutes agences de référencement, c’est bien parce qu’on ne peut bâtir aucun projet viable sans la considérer comme une ligne de départ. Un site e-commerce qui peine à sortir la tête est forcément entravé par des liens qui l’enfouissent au fond des résultats naturels.
- Quelles sont ces failles ?
- Est-ce la faute du champ éditorial avec des articles sans consistance et un blog maigre comme un recueil de poèmes ?
- La charte graphique du CMS souffre-t-elle d’un manque de clarté ? A-t-on soigné le make-up des urls ?
- Des liens provenant d’autres sites pointent-ils vers le vôtre ?
À toutes ces questions et à bien d’autres l’audit SEO doit répondre. C’est sous l’éclairage des failles détectées par l’agence référencement SEO et donc le référenceur que l’on détermine les matériaux nécessaires pour les combler.
Différents outils existent pour vous faciliter cette tâche. Google Analytics s’impose en maître. Cet outil, vous ne pouvez pas vous en passer, si vous désirez partir sur un bon pied. En plus d’être gratuit, il offre une efficacité redoutable pour mesurer les forces et les faiblesses d’un site. Il existe cependant des alternatives que l’on peut toujours exploiter comme Kissmetrics, Matamo, Open Web Analytics, etc. Mais ces solutions affichent leurs limites pour résoudre certains problèmes d’optimisation SEO.
Bien choisir ses mots clés : la clé pour obtenir des premiers résultats rapides
Le mot clé ou la requête ou encore le keyword, c’est l’expression que l’utilisateur suggère au moteur quand il recherche un objet ou la réponse à une question. Les pages web qui s’affichent en top des résultats sont considérées comme les plus pertinentes en rapport avec le mot clé indiqué. On utilise aussi le terme de SERP pour désigner les résultats. Ne soyez donc pas déboussolé quand vous le rencontrez sur votre chemin, c’est tout simplement page de résultats : Search Engine Results Page.
Afin de forcer Google à vous aimer rapidement, contez-lui fleurette avec les bons mots, plutôt les bons mots clés. Comment les trouver ? En sachant différencier mot clé et mot clé de longue traîne. Le premier renvoie aux requêtes qui tiennent en peu de termes : avocat par exemple. Quant au second, il peut s’étendre sur une demi-ligne ou former parfois un énoncé complet : meilleur cabinet d’avocat à Paris par exemple. Cette distinction, en quoi est-elle utile pour vos débuts ?
Vous le comprendrez assez vite : les mots clés classiques font l’objet d’une rude concurrence, et ce serait vraiment l’œuvre du Saint-Esprit si vous parvenez à faire grimper votre site sur une requête pareille pendant les tout premiers mois de votre projet. Mais un mot clé de longue traîne bien identifié, moins soumis à la convoitise, vous permettra de glaner pas mal de visites au bout de quelques mois. Et si vous répétez la même action avec plusieurs autres mots clés de cette nature, le résultat global confortera amplement le positionnement du site.
Les armes à détenir pour gagner la bataille du positionnement
Backlink, Méta description, Balise title, Netlinking, Maillage interne, Balise méta titre H1, Ancre, Call to action, nom de domaine, rich snippets, Url, temps de chargement, site responsive, sitemap, Mobile friendly, CTR ou taux de rebond, veille SEO, etc…
Pour récolter les fruits de votre démarche SEO, vous ou votre consultant SEO devra entreprendre une série d’actions centrées sur la qualité de votre site et sur sa notoriété dans la webosphère.
Retenir le visiteur par un contenu de grande valeur ajoutée
Que faites-vous quand, après une recherche Google, vous tombez sur une page dont les composants laissent à désirer ? Vous prenez la fuite, n’est-ce pas ? C’est ce geste que le vocabulaire technique du SEO désigne par le terme de rebond. Entrevoyez-vous l’image ? L’internaute passe quelques secondes sur le site, et hop, s’en va voir ailleurs. Plus le taux de rebond, la statistique qui sert à mesurer cette donnée, est élevé, plus cela pénalise votre site.
Afin d’éviter ce scénario, offrez du contenu d’excellente qualité à vos internautes. On ne vous demande pas d’écrire des articles sélectionnables au Prix Politzer. Répondez simplement aux attentes de votre cible, fournissez les réponses aux interrogations qui les poussent à venir frapper à votre porte.
Une fois qu’il accède à votre site, l’internaute doit se dire : voilà ce que je cherche depuis des heures. Dès que l’attachement se produit, faites durer son plaisir. L’autre moyen pour y parvenir, à part le fait de proposer un contenu dense et pertinent, c’est le maillage interne entre les différentes pages de votre site. Une organisation efficace pousse le visiteur à naviguer de page en page, car votre site apporte les solutions à ses problèmes.
Ainsi, vous réduisez votre taux de rebond, ce qui amènera Google à vous trouver pertinent, un facteur clé pour grimper dans les positions. On ne manquera pas d’inviter le prospect à poser des actes qui traduisent son intérêt pour votre offre. Le Call to action ou CTA peut porter sur l’appel à télécharger un livre blanc, s’inscrire à une newsletter, demander un devis, commander un produit, etc.
Et tout cela doit se présenter dans un environnement agréable UX (Expérience Utilisateur). Travaillez pour le confort de la lecture en soignant la structure des articles par une utilisation intelligente des balises Hn (les titres et les différents sous-titres), en aérant les paragraphes, en assurant une vitesse de téléchargement optimale. On entend par cette dernière expression le temps mis par une page pour s’afficher après le clic. Pour réduire ce temps, ne laissez aucune place aux fioritures, image ou contenu : ne retenez que l’essentiel.
Multiplier les actions en vue de la popularité du site
La notoriété d’un site ou sa popularité, c’est la renommée dont il jouit sur le Web. Cela se matérialise par les liens externes qui orientent les internautes vers lui. C’est la démarche engagée pour rendre populaire un site que l’on appelle linkbaiting. On le met en place via plusieurs axes. Le plus répandu, car plus efficace, reste la rédaction d’articles sur des médias de la famille thématique que le vôtre. Vous ciblez les médias qui partagent le même univers que vous, publiez-y des articles où figurent des liens qui renvoient vers votre site. Ces liens entrants se désignent encore par le terme de backlink. Multiplier ce genre de partenariat concourt à élever votre niveau de popularité.
Un netlinking efficace observe certaines règles, dont voici les principales. L’ancre, c’est-à-dire le mot sur lequel vous fixez le lien, doit s’intégrer de façon naturelle au texte. Elle ne doit pas être vue comme un lien. Le site d’accueil doit avoir des pratiques SEO saines et générer un minimum de trafic. Réalisez une planification rigoureuse et déterminez la périodicité adéquate pour vos publications en considérant les données de votre veille SEO autour de vos requêtes.
Les pratiques à éviter quand on veut rester ami avec Google
Blacklist, Duplicate content, Keyword stuffing, Negative SEO, Panda, Pingouin.
Des sanctions, décidées par les algorithmes de Google à l’aune de la gravité de la faute, frappent les sites qui prennent par des moyens détournés pour évoluer dans les positions. Ces punitions vont du déclassement à l’inscription sur une liste noire.
Les sanctions auxquelles exposent les infractions au code SEO
Chute libre du trafic habituel, plus de clics, disparition du site des SERP, voilà quelques signes indicateurs d’une probable pénalité de l’algorithme à votre encontre. L’adjectif « probable » requiert tout son sens ici, car cela peut être le résultat d’un fort redéploiement de la part de vos concurrents web. Si cette hypothèse se vérifie, il suffit de se remettre à l’ouvrage pour regagner ses positions et être visible à nouveau.
Dans le cas contraire, vous avez peut-être dû attirer l’attention d’un des gendarmes de Google, Panda ou Pingouin. Le premier a pour mission de retirer des points aux sites Web qui proposent des contenus de qualité médiocre. Quant au second, il surveille les backlinks, détecte les liens entrants artificiels et n’en tient pas compte dans votre classement.
Les premiers déclassements font souvent office de rappel à l’ordre. Après tout, l’erreur est humaine, et même les robots de Google le comprennent ! Mais si vous persistez à fauter, la ciguë à boire au bout du jugement, c’est de voir son site indexé sur le blacklist. C’est l’interdiction suprême. Quelles pratiques peuvent nuire au classement de votre site ?
Les tricheries SEO à éviter absolument
La qualité du contenu, on vient de le mentionner, est essentielle pour les moteurs de recherches comme Google. Or, la qualité a un coût, que ce soit en temps ou en argent. Et certains n’hésitent pas à copier des articles trouvés ailleurs en les maquillant quelque peu. Ils tombent alors sous l’interdiction du duplicate content. Cette façon de faire est sévèrement punie par Google.
Si vous n’avez pas le temps de prendre la plume vous-même, déléguez cette tâche aux personnes qui en possèdent les compétences. Cela peut nécessiter une rallonge de votre budget, mais préférez cette option pour la sérénité qu’elle vous procure.
Une autre tentation qui vous guette, c’est de vouloir gonfler vos contenus de vos requêtes. Désignée par le terme l’expression keyword stuffing, la pratique consiste à utiliser trop abondamment des requêtes sur une même page, contre toutes les règles de cohérence ou de pertinence. Les algorithmes savent déceler la supercherie et la sanctionnent.
Autant adopter les bonnes habitudes pour progresser lentement, mais sûrement pour gagner la première page des résultats et y rester pour longtemps.
Voilà les termes du vocabulaire élémentaire à posséder pour comprendre le langage du SEO et démarrer une stratégie de référencement gagnante.
Si vous pensez que cet article vous permettra de vous sentir plus à l’aise avec la terminologie du référencement naturel, n’hésitez pas à le faire savoir à nos référenceurs et consultant en référencement.